|
Georges Ferney, juriste, latiniste distingué, historien, gestionnaire ... a brillé en véritable « pro » dans les activités les plus variées. Pilote d'avion, passionné de courses automobiles, il a fait partie de l'équipe Bugatti. Fin cuisinier, non moins bon patisssier, il a remplacé une veille de Noël et au pied levé le chef d'un hôtel de Chamonix qui était malencontreusement tombé malade. Photographe pour les Scouts de France dès les années trente, il a rencontré avant-guerre René Clair puis Julien Duvivier qui tournait « La Belle Équipe » avec Robert Lynen, l'inoubliable « Poil de Carotte », tombé à vingt ans sous les balles d'un peloton d'exécution allemand. Officier de réserve de l'armée de l'Air, Georges Ferney devient maquisard F.F.I. Libéré, ayant pris goût au cinéma, il porte à l'écran les premiers films tirés d'ouvrages parus dans la collection. Il tourne « Le Merveilleux Royaume », récit Signe de Piste de Pierre Labat, à bord de « La Calypso ». Du roman de Claude Appell, « Les Cent Camarades », paru lui aussi au Signe de Piste, il fait un film. De son roman mi-historique « Le Chemin de la Liberté », publié dans la même collection, il réalise un moyen métrage. Georges Ferney, se lance dans l'écriture avec « Fort Carillon » paru en 1944. Craignant de se voir accuser de monopoliser le Signe de Piste, Georges Ferney - Emmanuel Bonfilhon de Regneiris de son vrai nom, né en 1909, publiera sous divers pseudonymes dont Geoffrey X. Passover, Georges Calissanne, Patrick Robin, Jean-Yves Corin. Il nous quitte en 1982. Si un jour vos pas vous mènent à l'étang de Berre, vous remarquerez une raffinerie Shell. C'est là que s'élevait jadis la demeure de Georges Ferney dont le domaine s'étendait à perte de vue.
|
|